Après des années de recherches dans l'analyse de textes et le décryptage humoristique, nous avons cherché un logiciel capable d'analyser le internet pour vous aider à DEVENIR UN VRAI MÂLE ... et comme nous n'en a trouver AUCUN, on l'a piqué à la C.I.A.

THE 80's are back...


-FASTE & FURIEUX part cinq-

C'est avec une petite larme à gauche, que nous assistons au retour du film de bourrin à la testostérone au maximum. Les bagnoles sont des MUSCLES CAR, les mecs sont des MUSCLES MEC et même les nanas sont des BOMBES qui démarrent au quart de tour. Tout ce qui faisait le bonheur de nos vertes années est de retour en force; les gunfights en pleine rue, les poursuites de voitures de collection, des nanas moulées à la louche et surtout des dialogues killers, le full package, quoi et jerry BRUKENHEIMER y est pour rien cette fois... Comme on est maintenant dans les années 2010, on a le droit au top de la technique des effets spéciaux pour les scénes d'action, oui, celle qui fait passé KEANU REEVES pour un SENSEI 9ème DAN dans 7 ARTS MARTIAUX différents ou celle qui nous donne des balades sur le périph à RIO où il y a plus de 3D que dans le final de STAR WARS.
Bref, c'est l'éclate totale. Et comme c'est pas assez, je vous rejoue le retour de l'amitié virile, du sens profond de la famille et du sacrifice made in catholand, depuis la semi-retraite de JOHN WOO, on ne pensait pourvoir revoir ça un jour. Si avec ça on est pas détendu, je ne sais ce qu'il vous faut. Vous avez du beau gosse badass qui se cogne de la SEXY LADY qui conduit mieux que SCHUMACHER sur de la musique pile poil made in RIO. Et qui dit RIO dit... oui, oui, allez n'ayez pas peur, OUI !!!! On me dit CARNAVAL et bien non pour une fois, point de CARNAVAL un soir de pleine lune, c'est bien dommage parce que le CARNAVAL à RIO, c'est pas PG-13 ^^... ha, je vois que vous commencez à piger se qui manquait dans ce tableau idyllique... oui des STRINGS, mon dieu. des centaines de string dorées qui bougent, qui ondulent, qui... ouais vous avez pigé, quoi.

Comme on est dans un film d'action morale, on ne traite pas les femmes comme JAMES BOND, nan, on reste avec le plus longtemps possible et quand on sait qu'elles sont enceintes... pas de réponse dans le vide comme ... "heu, t'es sur ?" ou "MERDE !!!" ou " quoi ???" ou " hein ???" ou "... t'es sur qu'il est de moi ?". Nan dans le monde des braqueurs en T-shirts GAP, on est suppracool, on est suave. Quand on apprends, au milieu du gunfight que madame qui faisait de la cascade dans les favellas depuis une heure avec vous, que vous êtes PAPA, vous lui sauter dessus pour lui dire à quel point vous êtes super jouasse... bon, à 56 cm de votre tête, il y a aussi son frère... VIN DIESEL ^^. Alors vous trouvez vite les mots... vous êtes en cavale avec madame et bientôt allez être trois et il y aura un qui va faire du bruit, ça va être plus duraille pour semer la police. DONC faut faire un dernier coup, un gros coup et puis se ranger des voitures (non arrête-déconne pas, on aura plus de course de tuning ? si , si c'était juste un expression... et t'es qui d'abord ?)
 
Alors vous dites une petite prière, ça tombe bien ya un gros jésus en haut de la collinequ'on av voir sous toutes se coutures pendant tout le film et vous allez continuer à voler les riches pour garder pour vous... parce que les couches et les bouteilles de NOS, ça pousse pas sur les cocotiers.

Après le retour de la morale du string brésilien pour remplacer les scènes de sexe, voilà le retour de l'amitié virile. La formule est simple. Vous prenez deux gros bras... je veux dire deux gros mecs, donc 4 gros bras. Au début, il se détestent mais vers la fin de l'acte deux... ils vont se trouver un intérêt commun. Mais avant ça, il faut faire monter la tension au maximum et nous offrir une ou deux grosses baston comme on les aime. Ici, dans les rues de RIO, on a droit à une maousse poursuite dans les favellas et un bon gros combat de FREE FIGHT entre VIN DIESEL qui ne sue jamais et THE ROCK qui lui dégoule par litre entier de BADASS attitude. Le choc des deux gros costauds d'HOLLYWOOD mérite à lui seul le ticket d'entrée... ça tape tellement fort, qu'on en a mal pour leurs cascadeurs. Ils ont décident de traverser tout le décor sans utiliser les portes et apparement à plus de 100 kilos, ça marche. On dirait deux TERMINATORS qui se mettent sur la gueule.

Ouais, FAST & FURIOUS 5 est un bon petit divertissement qui vous surprend vraiment. Le trailer était particulièrement alléchant mais le film est mille fois mieux et ça c'est assez rare pour être souligné. La license s'est offert une bonne grosse piqure de botox, et pourtant c'est le même réalisateur depuis le FAST & FURIOUS 3 au japon, celui que j'ai pas vu. Les producteurs ont décidés de mettre la barre un poil plus haut, ils ont vendu l'argenterie de mémé et cette fois la thune se voit à l'écran. Ils ont aussi dû se faire offrir les dvd de la trilogie OCEAN 11 à 13 parce que la filiation est directe. Des braqueurs, beaucoup de braqueurs, qui montent un opération impossible contre un gangsters notoire. Nos garagistes deviennent soudain des as du BYPASS de sécurité HI TECH, enfin pas eux ... mais ils connaissent des potes à eux qui savent faire ça et vous savent qui c'est ? tout le casting des autres films qui vient remplir l'écran de bonnes vibes, abdos saillants et longues jambes galbées.

On a les yeux remplis de tant de coolitude safe et même si cette fois, les T-shirts sont en sueur, le film reste propre et clean comme un film des années... '80.

Depuis THE EXPENDABLES, on avait pas eu autant de plaisir à voir un film d'action et les producteurs de la série le savent... ils ont fabriqué cet épisode comme un REBOOT, avec un gros CLIFFHANGER à la fin du film (faut pas se casser trop vite à la fin et rester jusqu'à la moitié des crédits...) le FAST & FURIOUS 6 est en route et on en veut encore plus et la barre est sacrément haute cette fois. Ce qui avait commencé comme un vulgaire remake de POINT BREAK a fini au bout de 5 films à trouver son identité propre et j'espère que les 5 prochains seront aussi bons que celui-là...